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Meurtre de Sandra Gaudet : la population cherche toujours des réponses
©Zachary Desrosiers
Une foule nombreuse s’était déplacée pour en savoir plus sur l’histoire raconté par JC Bernheim.
De nombreuses personnes se sont rassemblées au parc Albert-Dumais à Val-d’Or dans l’après-midi du 17 juillet afin d’entendre l’expert en criminologie et l’auteur du livre Meurtriers sur mesure, JC Bernheim pour discuter de ce meurtre toujours inexpliqué.
Rappelons que les faits se sont produits en 1990. Une adolescente de 14 ans du nom de Sandra Gaudet a été retrouvée froidement assassinée, son corps retrouvé dans un banc de neige. Deux hommes avaient été injustement arrêtés, mais des années plus tard, il a été établi qu'ils étaient innocents. Ils ont ensuite engagé une action en justice pour réclamer 88 millions de dollars à la ville de Val-d’Or et au procureur général du Québec.
« Le but étant que la vérité soit révélée. Le but n'est pas de faire condamner des personnes. Les événements remontent à 34 ans », explique JC Bernheim.
©Zachary Desrosiers
La population cherche toujours à comprendre ce qui s'est passé dans la nuit du 9 au 10 mars 1990 à Val-d'Or.
De nouveaux éléments dans l’enquête
Après la diffusion de « Meurtriers sur mesure : l’énigme de Val-d’Or », des citoyens de la ville ont lancé un balado et de nouvelles informations auraient été énoncées. L’expert en criminologie a donc rapporté les faits récents sur le meurtre de Sandra Gaudet « L’élément majeur de l'information, c'est le fait que dans un affidavit écrit par l'enquêteur principal dans l'affaire, a écrit noir sur blanc que dès le 12 mars, ils avaient déjà identifié Laurent Taillefer comme étant le suspect principal. Alors, quelques heures après la découverte du corps, comment est-il possible qu'ils aient pu déjà entamer des démarches auprès des concessionnaires automobiles pour retrouver l'automobile qui aurait transporté le corps de Sandra Gaudet alors qu'aucun témoin, aucun camionneur n'avait encore été entendu ? »
« Aujourd’hui, la paix sociale doit être établie par la révélation des faits et non pas par la condamnation d'une personne ou d'une autre. Comment réagissez-vous face au fait qu'il y a plusieurs personnes qui sont là aujourd'hui pour demander cette enquête-là? Je pense que c'est le travail qu'on a effectué. Le groupe Facebook veut des réponses. Je pense que ça manifeste l'intérêt de la population pour la vérité. La plupart des citoyens sont convaincus que les auteurs ou l'auteur du crime n'a jamais été dénoncé, n'a jamais été poursuivi. Et que la justice n'a pas été rendue. Au contraire, on a rendu l'injustice en condamnant des innocents, tout en sachant qu'ils étaient innocents », raconte-t-il.
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